Veaux Les perspectives sont inquiétantes
Le plan de communication lancé par Interbev à grande échelle ainsi que les promotions dans les enseignes de la distribution n’ont pas les retombées escomptées sur la dynamique d’achat des ménages. Les opérateurs de la filière sont très inquiets pour la suite, la période estivale étant synonyme d’une consommation traditionnellement basse. L’inquiétude va même au-delà car les viandes hollandaises congelées finiront par faire leur retour sur le marché à la rentrée.
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Avec les durées d’engraissement qui s’allongent, les mises en place par les intégrateurs restent limitées. À l’exportation, le débouché espagnol est toujours saturé. Seul le recul du nombre de petits veaux permet une certaine stabilisation des prix.
Les tarifs pratiqués dans les bons veaux prim’holsteins se situent entre 90 et 110 €. Les bons veaux pour l’intégration se maintiennent entre 85 et 95 € mais subissent un tri sévère. La majorité des veaux prim’holsteins et normands est commercialisée entre 40 et 75 €.
Les veaux croisés restent sous pression et des écarts de valorisation importants sont observés en fonction des opérateurs et des débouchés. Les bons veaux taupes destinés à l’engraissement se valorisent entre 140 et 190 € tandis que les sujets légers se vendent entre 70 et 130 €.
Les prix des blanc bleus ou des croisés montbéliards R+ lourds convenant pour l’exportation sur l’Espagne ou l’Italie se situent entre 250 et 330 €. Les sujets plus légers de conformation R se négocient entre 130 et 220 €.
Dans les limousins, la pression tarifaire s’accentue. Sur le marché de Lezay, les très bons mâles se sont négociés de 450 à 500 € et les femelles, de 330 à 400 €.
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